Écrits et Poésies auteure Fanny Allemand

Écrits et Poésies

Veuillez découvrir quelques extraits de mes inspirations, mes écrits & poésies

 

La nature humaine, ce kaléidoscope infini de facettes toutes aussi enseignantes les unes que les autres. Voici une pensée imagée et poétique.
 
“Un champ de bataille où l’amour et la haine s’entrechoquent, où la beauté fragile d’un sourire jaillit au milieu de la sueur et du vice. Des femmes, guerrières combatives, défendant leur territoire, leur dignité, leur amour. D’autres, aimantes et maternelles, offrant un refuge, un havre de paix au milieu du chaos, leur tendresse est un rempart contre la brutalité. Des filles, encore jeune, cherchant leur place dans ce monde, leurs innocences un contraste poignant avec la violence environnante. Un gouffre béant, certes, mais parsemé de fleurs sauvages, symboles de résilience, qui poussent même dans les décombres, telles des femmes qui, malgré l’adversité, persistent, résistent, et s’épanouissent. L’homme, un loup pour l’homme, parfois, dans une société qui forge son âme de cruauté, mais aussi capable de générosité, de compassion, d’une beauté intérieure qui transcende les épreuves. Guidé par une intuition profonde, une croyance en lui-même, une flamme intérieure qui, malgré l’obscurité, le tire vers la lumière, il cherche sans cesse le sens, l’espoir, la transcendance, tout comme ces femmes, sources d’inspiration et de force, qui tissent le fil invisible d’une humanité complexe. Le kaléidoscope tourne, les images se succèdent, l’optimisme et le pessimisme se fondent, la nature humaine reste un mystère, un éternel recommencement, un mélange complexe de lumière et d’ombre, influencée à la fois par la société et par une force intérieure insaisissable, un paradoxe permanent, animé par une quête inlassable de sens et d’accomplissement, comme une danse éternelle, parfois chaotique, parfois harmonieuse, menant à l’équilibre entre la nature de l’homme et de la femme ; un équilibre fragile, sans doute, mais dont la recherche même nourrit la richesse et la complexité de l’existence humaine.”
Fanny Allemand

 

Jouvence

Sensualité au plaisir d’une prière. A la lueur passionnée d’un instant écrit à la plume… Femme de joie, rajeunie par sa chaise dans un moment d’excitation intense. À toucher les étoiles , elle est plus belle qu’elle ne l’a jamais été . Bercée par ces flots, ces temps d’instants privilégiés où elle ne peut-être autre qu’elle même. Aucune barrière, aucune vague, elle tourne et contourne son corps. Joue de ses atouts, tirés, pointus, telle une danseuse céleste qui montre et démontre sa splendeur. Au-delà de ses courbes, on entrevoit son sourire. Un doux parfum de vanille enivre ses sens. Elle grimace, sue à des larmes chaudes, crépite et pétille de vitalité. Mère de la vie vêtue d’un si beau langage. Son chant résonne à travers les murs, rimant avec poésie et malice. La sculpture de l’âme en fusion d’amour, elle mêle caresses et baisers sans plus aucun repère. Magie furtive d’un corps en feu, gravant à jamais cet instant avec ses doigts délicieux. Glissés entre ses cuisses, effleurant l’excellence. Le mystère et la curiosité de l’esprit restent transparents. Nul ne saura jamais, comment d’une simple goutte, la pluie s’abat pour donner naissance à l’éternité. La jouissance secrète d’une femme aux rêves égarés…

Fanny Allemand


 

Racine

Parfum de lavande. Au-delà de ses collines de rocaille, on y aperçoit ses vents… Toi mon moulin, lieu des jeux de mon enfance. Envahie par tes sentiers menant à ta muraille, toujours droite est fièrement sur plongeant les eaux de ton barrage. Toi mon beau château, lieu de mes rêves d’enfant. Dévalant tes secrets, de la Catafau à la place du Marché. Toi mon village provençal, royaume de mes ancêtres.Mon père est Marcel , emblème de Pagnol et je suis sa fille Fanny… Je me rappelle, de mes leçons de théâtre, jouées sur ces terres d’ocre. Je rêvais d’être comédienne. Ma mère tenait la vieille station service du village, et toutes les parades commençaient par le vieux bistrot des platanes… Enfant, je rêvais de quitter ces campagnes, maintenant adulte, je rêve de m’y refuge. Chaque parcelle est un souvenir. Chaque pavé retrace les pas de ma famille… Je suis partie depuis si longtemps, mon chemin n’a pas été celui dont je rêvais. Le regard de mon père est tout ce qu’il me reste de son souvenir. Il brille à son tour sur les toits étoilés de ces merveilleuses campagnes. À toi mon beau moulin, en ce jour de souvenir. Où je ne peux être à tes côtés. Malgré tes ailes figées, tu continues à traverser le temps de nous vendre tes histoires…

Fanny Allemand


 

Recueil

Je me rappelle cette sensation… Le poids de mon corps flotte dans les airs, immobile, figé, … Telle une sculpture que l’on peut contempler. Chaque respiration opprimée me fait ressentir l’importance de mes poumons. Ils reposent sur ces cordes qui ne respectent qu’à un fil. Quelle plus belle expression que celle de qualifier la vie ? Une corde qui ne tient qu’à un fil… Je me rappelle cette sensation… Celle d’abandonner tout contrôle et de laisser ce qui nous tient de chair à quiconque voudrait en abuser. Ces moments-là ne sont pas primés par la peur, mais bien par le désarrois de la confiance. Ce sentiment qui n’est que foutaise quand vous savez que rien ni personne ne peut vous empêcher de tomber d’un précipice. L’égoïsme humain est la survie en chaque être vivant. Je me rappelle ce sentiment… Celui de la douleur au bout de quelques minutes qui surgit et qui s’échappe de votre corps, tel un poison absorbant par le vide. Ce creux vertigineux juste sous mon regard qui m’appelle et à qui je crache tout ce qui reste de mon esprit. Je me rappelle du calme… De ne plus rien entendre ni même sentir. Mon âme et mon corps, se sont dissociés et je me contemple affaiblie par mes efforts. Quelle triste image que celle de se voir brisée. Mon corps est nu, suant d’énergie qui s’échappe à travers la pièce. Des rideaux épais rouges ébènes recouvrent chaque fenêtre pour qu’aucune lumière ne vienne pénétrer le rite. Suspendue à ces cordes qui m’habillent le corps, je reflète la divinité. Mon souffle est coupé, mes veines ne coulent plus. Mon aura est pure. Je ressemble à un diamant blanc entouré de noir… Il est l’heure, l’heure de retrouver la raison, de revenir sur terre et de constater les faits. Je me rappelle être allongée sur le sol, à peine libre de mes chaînes que je viens de jeter. Je sens mon cœur battre, des marques un peu partout sur le corps pour me souvenir que je suis en vie. Et oui, je suis en vie ! Tout le mal est parti, il ne reste plus qu’un esprit saint, lavé de toute haine. Chaque châtiment a pour mérite d’offrir sa voyance. La mienne est celle qui me rappelle qui je suis..

Fanny Allemand


 
 
Être à Hauteur
Depuis la cime, le monde s’étend, tapis d’azur et d’or.
Racines profondes, ancrées dans le sol nourricier.
Le souffle monte, léger, un oiseau qui prend son essor.
Confiance en soi, force tranquille, sérénité entière.
Chaque hauteur conquise, un pas vers l’infini des cieux.
La terre, berceau sûr, riche en secrets et en mystères.
L’univers tout entier, reflet dans les yeux sereins.
L’harmonie des sphères, vibrant au cœur même des pierres.
La hauteur n’est pas fuite, mais ascension vers la lumière.
Un enracinement profond, dans la terre et le ciel unis.
L’épanouissement total, dans l’immensité de la vie.
L’âme, un arbre puissant, aux branches tendues vers les cieux.
Fanny Allemand

 
 
Amour
L’amour ne se choisit pas ; c’est lui qui nous choisit, peu importe les circonstances. Il apparaît sans prévenir, sans tenir compte du moment, des différences d’âge, de distance, des conditions de vie ou même des implications émotionnelles….
L’amour dépasse l’attraction physique ou les qualités personnelles, se manifestant comme une connexion profonde et une force mystique. Il est indomptable et, une fois que l’on est touché par lui, le contrôle nous échappe…
L’amour réside en nous, il nous tourmente, même lorsque nous cherchons à nous en défaire… C’est lui qui s’empare de notre cœur et de nos pensées…
Et la chose la plus sage à faire, c’est de l’accepter…
Reconnaître et accepter l’amour est primordial, car nous ne sommes pas en position de contester les choix de la Vie…
La seule chose qui nous appartient c’est le choix de décider de le vivre ou non, de le partager ou de l’ignorer, mais incontestablement il ne pourra être renier.
L’amour est ainsi fait, la vie,…
Un cadeau de l’univers qui fait battre notre cœur avant notre raison…
Qu’il en soit ainsi.
Fanny Allemand

 

Devant

Sur le quai, il se demandait. À quoi bon partir. Se travestir. Avec armes et bagages pourquoi tout quitter tout abandonner pour une quête que l’on n’a pas soi-même décidée. 

Au bout du fil de la gare. S’exclament quelques au revoir. C’est le cœur lourd au regard vif qu’il accomplira ce que Dieu attend de lui. Il est bien trop jeune pour donner sa vie. Il n’a pas le choix, il doit revenir. Il part. Le soubresaut de la micheline est une fracture, une fissure béante dans sa chaise. La peur, la haine et la tristesse s’intiment en lui comme des missives impérieuses et leurs mots sont simples. Survivre, rester ou fuir. Il s’imagine au champ de bataille se faire tuer. Perdre pied au milieu de ces terrains vagues inondés de cadavres. Cela ne peut pas, cela ne doit pas… Mais il n’a pas le choix, son destin est là. Puis la fumée des wagons. Encore noir de charbon. S’empressent à tout-va, de leurs derniers adieux…

Extrait d’un récit écrit par :Fanny Allemand & Nicolas Maretheu


 

Égard

Chaque matin rime au rythme des rituels. Elle se réveille, sans vue, sans voir…L’éveil des sens. Hors des couvertures, sa peau frissonne. Il résonne au loin le cri des oisillons. Tout juste sorti du nid qui attend leurs bectées. Ses pas vont en direction de la salle de bain. Tâtonnaient par des mains qui cherchent leurs appuis. Quelques rayons du soleil éclairent discrètement la pièce d’un halo. Le miroir reflète cet éveil. Peu importe l’apparence, le flou de son reflet lui laisse le choix d’être celle qu’elle souhaite. Après s’être vêtue des premières affaires venant à ses doigts. Elle s’agrippe à la rambarde des escaliers pour descendre pas à pas les marches. La cuisine a envoyé l’odeur agréable, d’un café tout juste coulé. Assise près d’une baie vitrée. La tasse chaude fumante au bord de ses lèvres. C’est le matin….

Extrait d’un regard Fanny Allemand 

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La “Mère”nagère

Dans cette prison de vers je vie un véritable enfer.
Rien ne perçoit.
Rien ne transparaît.
Quand vous n’avez aucun sentiment en poche. Tout est synonyme de reproche.
Injuste est l’existence quand on vous pousse à vous sentir inutile.
Tu fais mal, tu poses mal, tu rimes mal, tu respires… mal.
Piller bien au centre, qui maintient toute stabilité. On oublie et ça dérange, mais s’il plie tout sera anéantie.
Gérer toutes les décisions, mais à quoi bon continuer ?
Si tout est si mal fait alors pourquoi l’exécuter ?
C’est là, la belle affaire d’avoir le rôle de celle à tout faire, mais qui ne peut rien y faire, car tout est tu par ces fers taire.
Si je tiens en vie dans cette histoire, c’est pour leurs petits yeux brillants d’espoir. Ne rien laisser paraître dans le cœur de ces petits êtres.
Et même si c’est imparfait, ils ne connaissent pas la vérité.
De leurs câlins, je me complais. Et je fume, et je fume à me dire que rien n’est a jamais figé…
Aveugle soit’il, dans ce monde qui ne tient malheureusement qu’à un fil…
Fanny Allemand


 

Pensée

“Pendant longtemps, j’ai cherché à satisfaire les attentes des autres, négligeant ma véritable identité. Puis, un jour, j’ai décidé d’emprunter mon propre chemin, celui qui résonne avec mon essence. J’ai redécouvert mes rêves oubliés, en prêtant attention à la douce mélodie de mon intuition. Chaque pas que je fais devient une danse avec mon cœur, un voyage quotidien vers la véritable authenticité. J’ai appris à apprécier la richesse de la solitude, à valoriser ma voix intérieure et à reconnaître l’importance d’établir mes limites.
Émerveillée par les petites choses de la vie, je laisse mes émotions s’exprimer librement et célèbre ma sensibilité comme une véritable force. J’apprends à faire confiance à la sagesse de l’existence, sachant qu’elle est mon alliée sur ce chemin de développement personnel. En accueillant mon unicité, je brille de ma propre lumière et en éprouve une reconnaissance profonde.
Ma nature est généreuse et présente pour les autres.
Les défis que je rencontre ne sont plus des obstacles, mais des opportunités pour une compréhension plus profonde, nous rassemblant tous dans notre humanité commune. Ensemble, nous avançons, guidés par l’espoir d’un monde que nous construisons à partir de nos rêves partagés.
L’avenir est imprévisible, et c’est cette incertitude qui rend tout possible. Chaque expérience, qu’elle soit joyeuse, apaisante ou difficile, nous enrichit.
Ouvrons nos cœurs, gardons confiance, quoi qu’il arrive. Rien n’est dû au hasard. Nous sommes là où nous devons être, chaque instant est une rencontre. Certains moments sont uniques, d’autres s’inscrivent dans nos projets, nos rêves. Vivre pleinement l’instant présent, laisser nos émotions s’exprimer, voilà l’essentiel. Chaque jour, soyons meilleurs, plus aimants, plus bienveillants.
Soyons reconnaissants de la vie, de ce que nous construisons ensemble, de notre liberté, de l’amour que nous partageons, des leçons apprises, des causes qui nous unissent, des rêves réalisés, des amitiés nouées…
Prenons soin de nous, des autres, et avançons vers un avenir meilleur, en utilisant toutes les ressources à notre disposition. Donnons-nous le temps nécessaire, car il n’y a rien de plus précieux.”
Prenez soin de vous.
Gratitude,
Fanny Allemand

 

Citations