Écrits et Poésies auteure Fanny Allemand
Écrits et Poésies
Veuillez découvrir quelques extraits de mes inspirations, mes écrits & poésies
Jouvence
Sensualité au plaisir d’une prière. A la lueur passionnée d’un instant écrit à la plume… Femme de joie, rajeunie par sa chaise dans un moment d’excitation intense. À toucher les étoiles , elle est plus belle qu’elle ne l’a jamais été . Bercée par ces flots, ces temps d’instants privilégiés où elle ne peut-être autre qu’elle même. Aucune barrière, aucune vague, elle tourne et contourne son corps. Joue de ses atouts, tirés, pointus, telle une danseuse céleste qui montre et démontre sa splendeur. Au-delà de ses courbes, on entrevoit son sourire. Un doux parfum de vanille enivre ses sens. Elle grimace, sue à des larmes chaudes, crépite et pétille de vitalité. Mère de la vie vêtue d’un si beau langage. Son chant résonne à travers les murs, rimant avec poésie et malice. La sculpture de l’âme en fusion d’amour, elle mêle caresses et baisers sans plus aucun repère. Magie furtive d’un corps en feu, gravant à jamais cet instant avec ses doigts délicieux. Glissés entre ses cuisses, effleurant l’excellence. Le mystère et la curiosité de l’esprit restent transparents. Nul ne saura jamais, comment d’une simple goutte, la pluie s’abat pour donner naissance à l’éternité. La jouissance secrète d’une femme aux rêves égarés…
Fanny Allemand
Racine
Parfum de lavande. Au-delà de ses collines de rocaille, on y aperçoit ses vents… Toi mon moulin, lieu des jeux de mon enfance. Envahie par tes sentiers menant à ta muraille, toujours droite est fièrement sur plongeant les eaux de ton barrage. Toi mon beau château, lieu de mes rêves d’enfant. Dévalant tes secrets, de la Catafau à la place du Marché. Toi mon village provençal, royaume de mes ancêtres.Mon père est Marcel , emblème de Pagnol et je suis sa fille Fanny… Je me rappelle, de mes leçons de théâtre, jouées sur ces terres d’ocre. Je rêvais d’être comédienne. Ma mère tenait la vieille station service du village, et toutes les parades commençaient par le vieux bistrot des platanes… Enfant, je rêvais de quitter ces campagnes, maintenant adulte, je rêve de m’y refuge. Chaque parcelle est un souvenir. Chaque pavé retrace les pas de ma famille… Je suis partie depuis si longtemps, mon chemin n’a pas été celui dont je rêvais. Le regard de mon père est tout ce qu’il me reste de son souvenir. Il brille à son tour sur les toits étoilés de ces merveilleuses campagnes. À toi mon beau moulin, en ce jour de souvenir. Où je ne peux être à tes côtés. Malgré tes ailes figées, tu continues à traverser le temps de nous vendre tes histoires…
Fanny Allemand
Recueil
Je me rappelle cette sensation… Le poids de mon corps flotte dans les airs, immobile, figé, … Telle une sculpture que l’on peut contempler. Chaque respiration opprimée me fait ressentir l’importance de mes poumons. Ils reposent sur ces cordes qui ne respectent qu’à un fil. Quelle plus belle expression que celle de qualifier la vie ? Une corde qui ne tient qu’à un fil… Je me rappelle cette sensation… Celle d’abandonner tout contrôle et de laisser ce qui nous tient de chair à quiconque voudrait en abuser. Ces moments-là ne sont pas primés par la peur, mais bien par le désarrois de la confiance. Ce sentiment qui n’est que foutaise quand vous savez que rien ni personne ne peut vous empêcher de tomber d’un précipice. L’égoïsme humain est la survie en chaque être vivant. Je me rappelle ce sentiment… Celui de la douleur au bout de quelques minutes qui surgit et qui s’échappe de votre corps, tel un poison absorbant par le vide. Ce creux vertigineux juste sous mon regard qui m’appelle et à qui je crache tout ce qui reste de mon esprit. Je me rappelle du calme… De ne plus rien entendre ni même sentir. Mon âme et mon corps, se sont dissociés et je me contemple affaiblie par mes efforts. Quelle triste image que celle de se voir brisée. Mon corps est nu, suant d’énergie qui s’échappe à travers la pièce. Des rideaux épais rouges ébènes recouvrent chaque fenêtre pour qu’aucune lumière ne vienne pénétrer le rite. Suspendue à ces cordes qui m’habillent le corps, je reflète la divinité. Mon souffle est coupé, mes veines ne coulent plus. Mon aura est pure. Je ressemble à un diamant blanc entouré de noir… Il est l’heure, l’heure de retrouver la raison, de revenir sur terre et de constater les faits. Je me rappelle être allongée sur le sol, à peine libre de mes chaînes que je viens de jeter. Je sens mon cœur battre, des marques un peu partout sur le corps pour me souvenir que je suis en vie. Et oui, je suis en vie ! Tout le mal est parti, il ne reste plus qu’un esprit saint, lavé de toute haine. Chaque châtiment a pour mérite d’offrir sa voyance. La mienne est celle qui me rappelle qui je suis..
Fanny Allemand
Devant
Sur le quai, il se demandait. À quoi bon partir. Se travestir. Avec armes et bagages pourquoi tout quitter tout abandonner pour une quête que l’on n’a pas soi-même décidée.
Au bout du fil de la gare. S’exclament quelques au revoir. C’est le cœur lourd au regard vif qu’il accomplira ce que Dieu attend de lui. Il est bien trop jeune pour donner sa vie. Il n’a pas le choix, il doit revenir. Il part. Le soubresaut de la micheline est une fracture, une fissure béante dans sa chaise. La peur, la haine et la tristesse s’intiment en lui comme des missives impérieuses et leurs mots sont simples. Survivre, rester ou fuir. Il s’imagine au champ de bataille se faire tuer. Perdre pied au milieu de ces terrains vagues inondés de cadavres. Cela ne peut pas, cela ne doit pas… Mais il n’a pas le choix, son destin est là. Puis la fumée des wagons. Encore noir de charbon. S’empressent à tout-va, de leurs derniers adieux…
Extrait d’un récit écrit par :Fanny Allemand & Nicolas Maretheu
Égard
Chaque matin rime au rythme des rituels. Elle se réveille, sans vue, sans voir…L’éveil des sens. Hors des couvertures, sa peau frissonne. Il résonne au loin le cri des oisillons. Tout juste sorti du nid qui attend leurs bectées. Ses pas vont en direction de la salle de bain. Tâtonnaient par des mains qui cherchent leurs appuis. Quelques rayons du soleil éclairent discrètement la pièce d’un halo. Le miroir reflète cet éveil. Peu importe l’apparence, le flou de son reflet lui laisse le choix d’être celle qu’elle souhaite. Après s’être vêtue des premières affaires venant à ses doigts. Elle s’agrippe à la rambarde des escaliers pour descendre pas à pas les marches. La cuisine a envoyé l’odeur agréable, d’un café tout juste coulé. Assise près d’une baie vitrée. La tasse chaude fumante au bord de ses lèvres. C’est le matin….
Extrait d’un regard Fanny Allemand
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La “Mère”nagère
Dans cette prison de vers je vie un véritable enfer.
Rien ne perçoit.
Rien ne transparaît.
Quand vous n’avez aucun sentiment en poche. Tout est synonyme de reproche.
Injuste est l’existence quand on vous pousse à vous sentir inutile.
Tu fais mal, tu poses mal, tu rimes mal, tu respires… mal.
Piller bien au centre, qui maintient toute stabilité. On oublie et ça dérange, mais s’il plie tout sera anéantie.
Gérer toutes les décisions, mais à quoi bon continuer ?
Si tout est si mal fait alors pourquoi l’exécuter ?
C’est là, la belle affaire d’avoir le rôle de celle à tout faire, mais qui ne peut rien y faire, car tout est tu par ces fers taire.
Si je tiens en vie dans cette histoire, c’est pour leurs petits yeux brillants d’espoir. Ne rien laisser paraître dans le cœur de ces petits êtres.
Et même si c’est imparfait, ils ne connaissent pas la vérité.
De leurs câlins, je me complais. Et je fume, et je fume à me dire que rien n’est a jamais figé…
Aveugle soit’il, dans ce monde qui ne tient malheureusement qu’à un fil…
Fanny Allemand
Pensée
Citations