Les troubles chez l’enfant

Les troubles chez l’enfant

Les troubles chez l’enfant

Les troubles chez l’enfant , cet article est dédié aux enfants atteint de troubles du développement et du comportement qui n’ont pas été statués par un diagnostic précis. 

J’ai envie de vous partager des informations de façon transparente et simple le plus possible, au sujet des suivis en pédopsychiatrie, des diagnostics, des soins, etc, proposés aux enfants atteint de troubles de développement et comportement. Cet article est une vision personnelle sur les aides et attentes que tous parents peuvent ressentir. 

À l’âge de la scolarité tout enfant se doit de respecter une certaine évolution qui est attendue de lui. Passant de la propreté, au langage, à la motricité et au quotient intellectuel avec des échelles de compréhension. 

Si un enfant se démarque de ce cycle d’évolution, il présentera ce qu’on appelle un trouble du développement ou comportement en fonction des difficultés rencontrées. Et bien évidemment votre enfant se verra analysé pour comprendre son développement. Cette analyse de façon générale se fera par le biais de votre médecin, d’un centre de pédopsychiatrie, de séances quotidiennes avec des acteurs tels qu’une orthophoniste, infirmier, psychiatre, psychomotricien, etc en liaison avec l’école de votre enfant et de toutes aides qu’il bénéficiera. 

Il faut savoir de façon précise que les troubles de comportement et développement sont classifiés, et s’ils remplissent les cases d’une pathologie précise alors celle-ci, après un suivi et un diagnostique posé, sera identifiée. (Les troubles observés qui concerneraient une maltraitance ne sont pas abordés dans cet article)

Comme ça tout parait relativement simple mais bien évidemment que dans de trop nombreuses situations les choses sont bien plus complexes.

Exemple : Si votre enfant présente des troubles mais qu’ils ne sont pas assez suffisant pour s’intégrer en une pathologie bien précise alors dans ce cas là votre enfant se verra évoluer en restant dans l’incertitude de savoir si oui ou non il souffre d’une pathologie particulière qui se révèlera bien plus tard (généralement à l’entrée de l’âge adulte). Mais n’empêche que votre enfant se verra suivre des soins ainsi qu’une orientation scolaire qui pourra ou ne pourra pas lui convenir. Ça, c’est véritablement un problème quand, d’un point de vue médical, la stagnation n’a pas pu se faire. 

Tout repose sur des diagnostics qui viennent mettre un “nom” sur l’explication de l’enfant qui se différencie et ainsi lui permettre un parcours de soin adapté. Parfois ces diagnostics peuvent être posés très jeune quand un enfant montre dès le plus jeune âge des comportements très distincts d’une pathologie (comme l’autisme) par exemple, même si à ce sujet les formes les plus sévères sont rapidement décelées, au contraire d’autres formes bien moins prononcées qui elles malheureusement malgré un suivi et des diagnostics, se révèlent à l’âge adulte. Et l’enfant s’est donc retrouvé sans suivit adapté à sa pathologie qui n’a pas su être décelée plus jeune. 

De nombreux témoignages d’adultes reviennent sur leurs parcours et ils démontrent bien à quel point un individu doit rentrer dans des cases, surtout s’il est atteint de troubles. Et si malheureusement il ne rentre pas dans toutes ces cases alors il est classé et non différencié par rapport à son comportement. Alors qu’en réalité l’enfant qui était suivi et qui est devenu adulte était bien atteint d’une pathologie qui n’a pas était détectée pour des raisons diverses mais surtout parce que la différence d’évolution propre à chacun n’a pas su être interprétée. 

Ce qui est très contradictoire finalement quand on regarde objectivement la façon dont un enfant à l’heure d’aujourd’hui peut être pris en charge. On étiquette l’enfant atteint de troubles qui ne rentre pas dans les cases d’une évolution dite “normale” mais également qui ne rentre pas dans les cases à proprement dit d’une “pathologie”. L’enfant se voit donc évoluer avec un suivi mais des troubles qui n’ont pas été définis car même en psychologie la différence de chaque individu en fonction de son évolution et de son environnement n’est pas prit en compte. 

Un exemple bien précis. Un enfant atteint de troubles autistique dans sa définition a un des troubles du comportement dans sa relation avec les autres qui ne se fait pas par l’interprétation de l’enfant qui n’arrive pas à avoir les codes physiques d’expressions et de sentiments sur les mots employés (entres autres). La compréhension ne se faisant pas, l’enfant dit “atteint de trouble autiste” n’a donc pas ou voir très peu de rapports sociaux et donc un enfant qui peut ne pas employer le langage ou voir très peu, est reclu sur lui-même. 

Or, il est démontré par des milliers de témoignages d’adultes autistes que ce rapport social se différencie d’un enfant à un autre. Certains enfants vont se renfermer sur eux même et d’autres vont au contraire être très présent socialement même si les codes de langage ne sont pas interprétés de la même façon. L’envie d’aller vers les autres.

Seulement aujourd’hui cette différence n’est pas prise en compte. Pourquoi ? 

Dans l’exemple que je vais vous citer en dessous, on sera dans le même genre d’observation. Un enfant qui présente des troubles relationnels à l’âge de la petite enfance, ne veut pas dire que vers l’adolescence l’enfant présentera les mêmes troubles puisque en fonction de son apprentissage, de son évolution et de son éducation, l’enfant de part ses compétences et ses énergies va de lui-même calquer ce rapport avec l’autre et le mettre en place dans sa vie de tous les jours laissant penser qu’aucuns troubles de la relation ne se perçoit or initialement le trouble est toujours là. 

Les enfants pendant leur croissance font preuve d’une force extraordinaire. Leur alimentation, leurs habitudes, leurs environnements, que ce soit sur un enfant dite à évolution “normale” ou un enfant atteint de troubles du comportement ou de développement, son évolution extraordinaire telle qu’elle soit, a un impact psychique très important et propre à soit. 

Dans un sens, un enfant qui présente des troubles autistiques (à tant de%) mais qui n’en a pas assez pour dire qu’il est atteint de troubles autistiques réellement et donc qu’il ne rentre pas dans cette catégorie. Alors l’enfant se verra non-statué et non diagnostiqué mais la réflexion sur le fait que peut être cet enfant est atteint de troubles autistiques mais que son environnement ainsi que son évolution lui a permis de se développer et donc dans un sens ne plus rentrer dans ces cases. Ce qui exprimera le fait que des diagnostics posés à une certaine année de l’enfant puis à une autre année en cours de l’évolution, démontrerait des résultats différents. À ce jour aucune médecine en psychiatrie enfantine ne peut dire le contraire.

Mais si la place de l’évolution, de l’environnement, des énergies de l’enfant, de son éducation etc qui ne sont pas concrètement pris en compte, alors comment ça se passe ? (je ne dis pas que l’environnement d’un enfant n’est pas pris en compte sur son évolution sur le plan personnel, je dis juste qu’il n’est pas pris en compte sur une certaine évolution positive de changement qui ne l’intègre plus dans des cases)

Et bien tout simplement parce que depuis ces dix dernières années, tous les trois ans environ une reclassification des diagnostics se fait, de par l’évolution du temps, les nombreux retours d’adultes qui ont fait des témoignages et donc remis en question, les soins et traitements qu’ils ont reçu pour des mauvaises interprétations de suivi. De part l’information qui est communiquée régulièrement sur les médias, et surtout le nombre de prises en charge qui a considérablement augmenté et donc les centres de pédopsychologie doivent faire fasses à de trop nombreux enfants qui ne rentrent pas forcément tous dans des cases. Alors une réévaluation des tableaux comportementaux est revue très régulièrement. Mais est ce une bonne chose ? Pouvons-nous faire confiance aujourd’hui à ces tableaux de classification ? Alors qu’il y a quelques années, de trop nombreuses fautes notes sont venues les dénoncer.

Vous allez vous dire mais où veut elle en venir? Je vais vous donner quelques exemples supplémentaires. J’ai envie de vous parler vraiment d’un point de vue personnel pour m’être instruite à ce sujet et sans jugement sur les techniques d’aujourd’hui. Ma vision est très objective sur chaque situation qui bien sur ne peut pas être reprise en un seul article. 

Un enfant qui ne présente pas d’empathie, ne veut pas dire qu’il ne pourra pas l’être. Je m’explique, si l’enfant effectivement dans son évolution ne présente aucune empathie pour son prochain alors c’est un trouble. Mais l’enfant peut apprendre à devenir emphatique et donc il ne présentera plus ce trouble qui pourtant est bien toujours là. 

Les enfants dans leur évolution sont le calque de ceux ou celui qui est devant lui. Tout enfant en bonne santé mentale va reproduire ce que fait l’autre. Même pour les enfants atteints des plus lourds handicaps, le fonctionnement reste le même. Donc il est très facile d’apprendre à un enfant à devenir emphatique même si celui-ci n’en à pas l’initiative je dirai “naturellement”. Cet exemple est valable pour plusieurs autres troubles émotionnels. 

Nous sommes l’exemple de nos enfants. C’est pour cela qu’il est très important d’être soit même en phase avec la meilleure image que l’on veut leur transmettre. 

Des exemples dans ce genre j’en ai énormément mais pour faire plus court dans les informations que j’essaye de vous traduire dans cet article, je veux vraiment faire comprendre que l’important quand un enfant est atteint de troubles, c’est savoir l’écouter et surtout ne pas chercher à ce qu’il rentre dans une case, dans une catégorie qui peut le suivre toute sa vie puisque ce choix vous induira dans la façon dont vous parents allez l’aider à grandir. Et cet article est bien évidemment dédié aux enfants qui à ce jour se démarquent des diagnostics de pathologies précises mais qui présentent des troubles qui les différencient d’une évolution dite “normale” attendue de lui. 

Chaque enfant est différent et même s’il est attendu de lui un certain comportement dans le cycle de l’évolution, des enfants peuvent se différencier sans forcément attendre de lui qu’il rentre dans une pathologie. Bien sûr qu’il y a des explications à ce type d’évolution qui le différencie mais l’important n’est pas de toujours chercher la source qui ne changera pas forcément la manière de faire sur vos actions. L’important est de savoir écouter votre enfant pour l’aider au mieux dans ses apprentissages. Et ce n’est qu’en passant par là que vous comprendrez peut-être un jour quelle en a été la cause, si celle-ci peut s’expliquer, car pour de nombreux enfants il n’y pas de causes à effets. 

Exemple, votre enfant ne sait pas lire alors qu’il a une dizaine d’années ? Ce n’est pas grave et ce n’est pas pour autant qu’il présente des troubles actifs d’une pathologie existante. L’évolution ne peut pas toujours être de la même façon et ce n’est pas autant que vous parents vous avez été négligeants. 

Si vous attendez des clés pour aider votre enfant, elles ne vous seront pas communiquées par les services de pédopsychiatrie qui prennent en charge votre enfant. Je ne dis pas qu’ils ne vous donneront pas des conseils mais ils sont eux même dans le flou et dans l’incertitude de comprendre comment votre enfant peut évoluer. Il l’aide par leur suivi bien sur mais ne pourront pas vous indiquer la marche à suivre si c’est ce que vous attendez. C’est à vous, parents, de trouver ce qui correspond le mieux pour votre enfant et pour cela je vais vous communiquer quelques astuces qui ont des retours favorables sur les aides d’apprentissages par des techniques alternatives. 

Montessori, vous en avez certainement entendu parler, est une éducation dite manuelle qui fonctionne par les sens sur les apprentissages des enfants qui présentent des retards scolaires sur un circuit classique. Les classes en Montessori sont très rares et très chères, mais sans passer forcément par une école, vous pouvez de vous-même aider votre enfant sur ces apprentissages scolaires avec l’appuie des techniques Montessori sur le travail à la maison. 

L’art thérapie, et je viendrai par le biais de mon Association vous en dire plus car il est le pilier de ce que je veux transmettre aux enfants. L’art thérapie va venir aider votre enfant à exprimer ses émotions. C’est une forme d’échappatoire qui va absorber les énergies négatives ressenties et les capturer dans une création qui viendra immortaliser ces sentiments. L’art dit comme ça, n’est pas toujours quelque chose de beau, il en devient beau par la force qu’il représente mais en soit dans l’action de créer, souvent les artistes se laissent transcender par le rejet de ces émotions négatives qui les envahissent. C’est réellement une thérapie qui devrait être incluse dans les apprentissages pour tous les enfants de façon générale. Et surtout pour les enfants qui ont du mal à communiquer sur leurs émotions. 

L’Alimentation. Donnez une bonne alimentation à votre enfant et clairement un appui physiologique et psychologique qui va vraiment l’aider dans son développement. Nous sommes ce que nous mangeons. Il a été prouvé que l’alimentation sur certaines pathologies aide l’enfant à une stabilité émotionnelle et psychique. Il est donc primordiale de donner à votre enfant une nutrition qui va équilibrer le fonctionnement de son corps. Et il en va de même pour son hygiène de vie dans son environnement. 

La patience. Ne soyez pas trop dur avec vous-même ou avec votre enfant. Il a le droit d’évoluer à son rythme et peu importe s’il ne rentre pas dans les cases qui sont attendues de lui. Je sais à quel point l’image que la société attend d’un enfant est précise mais, se différencier ne veut pas forcément dire que votre enfant est malade ou que vous avez manqués quelque chose à son développement. Comme je le disais plus haut, bien sûr qu’il a ou aura une explication, si tel est le cas, mais en soit ne vous torturez pas à chercher à comprendre car dans le présent, l’important c’est d’élargir les possibilités d’aides pour votre enfant et donc l’image que vous avez de vous est très importante. Soyez patient et essayer plusieurs techniques. Des actions simples mais appuyées d’une communication sans trop d’attente. Un langage positif, qui félicite votre enfant sur ses projets et qui n’en attendent pas plus. 

Les troubles chez l’enfant ne doivent pas être un poids sur votre quotidien mais plutôt une façon autre de voir l’avenir. La vision de votre enfant est un cadeau du ciel et ces différences ne doivent pas être perçu comme un problème.

Je ferai un prochain article sur des astuces pour des enfants qui ont des troubles du sommeil et de l’attention en vous communiquant d’autres astuces. 

Les troubles chez l’enfant article blog  Fanny Allemand 

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